Appel à la démission et nouvelles révélations sur le PDC Yannick Buttet

De plus en plus de membres du PDC tournent le dos à Yannick Buttet, affirme la NZZ am Sonntag. L'idée d'un départ du Conseil national du Valaisan de 40 ans, visé par une plainte pour harcèlement et accusé de présumés "gestes déplacés" commis sur des parlementaires, prédomine même à la présidence du PDC.

"Personnellement, je pense que Yannick Buttet doit démissionner de son poste", déclare dans le journal Elisabeth Schneider-Schneiter, conseillère nationale de Bâle-Ville et membre de cette direction. Celle-ci doit se réunir lundi pour aborder le sujet, précise la NZZ am Sonntag.

Le président du PDC, Gerhard Pfister, explique lui au SonntagsBlick que toutes les options sont encore ouvertes.

Céline Amaudruz évoquée

Par ailleurs, Le Matin dimanche affirme que l'élu valaisan serait l'homme qui a eu des propos et des gestes déplacés à l'encontre de la conseillère nationale Céline Amaudruz (UDC/GE).

Sans préciser de qui il s'agissait, la Genevoise a déclaré à la RTS jeudi avoir subi "des gestes vraiment inappropriés et qui vous font vraiment réfléchir à où est-ce-que vous allez ou si vous osez encore prendre un ascenseur avec des personnes".

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Les faits auraient eu lieu le 20 septembre au Palais fédéral, après l'élection du PLR tessinois Ignazio Cassis au Conseil fédéral.

Nouveaux témoignages en Valais

Outre les accusations émanant du Parlement fédéral, Le Matin dimanche a recueilli d'autres témoignages anonymes en Valais, où le conseiller national se serait permis le même genre de comportement.

"J'ai été plusieurs fois scandalisée par son attitude. Il est cependant très compliqué de parler, parce qu'il est intouchable", explique une femme à qui il aurait mis la main aux fesses à plusieurs reprises.

Pressions sur l'accusatrice?

Quant à la plainte pénale déposée contre Yannick Buttet par son ex-maîtresse, le SonntagsBlick indique que des tentatives de pression ont été faites en Valais sur l'accusatrice pour qu'elle la retire.

A la suite des révélations du Temps de mercredi, le conseiller national valaisan, suspendu de la vice-présidence du PDC Suisse, a reconnu qu'il lui arrive d'être "un gros lourd" lorsqu'il a "bu un verre", mais réfute catégoriquement la qualification de "harceleur".

Vendredi, Yannick Buttet indiquait sur les ondes de la RTS ne pas pas voir pour l'instant de raison de démissioner.

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vtom avec ats