Mi-novembre, l'alma mater s'est vu refuser par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) l'autorisation d'étudier les effets de la régularisation de la vente de cannabis sur les consommateurs et sur le trafic de stupéfiants à Berne. La loi ne permet en effet pas une consommation pour des raisons non médicales.
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Ce type d'études est pourtant souhaitable et utile d'un point de vue sanitaire et de la recherche, a déclaré lundi le ministre de la Santé Alain Berset, soulignant que "la liberté de recherche est primordiale". Il répondait à plusieurs questions en ce sens de conseillères nationales écologistes.
Compléter la loi
L'OFSP veut y remédier en examinant comment il peut compléter la loi actuelle avec un article relatif aux projets pilotes, a annoncé le conseiller fédéral. Il s'agit de "la voie la plus rapide". Les résultats de cet examen devraient être disponibles au cours de 2018. A ce moment, le Conseil fédéral informera sur les prochaines étapes.
ats/dk
Comment contourner l'interdiction
Dans le cadre d'essais suivis scientifiquement, une nouvelle disposition légale permettrait de lever pendant un certain temps l'interdiction de la consommation de cannabis à des fins récréatives. Elle limiterait les lieux de remise des stupéfiants et le cercle des destinataires.