Après une série de révélations sur l'évasion fiscale, les pays membres de l'Union européenne (UE) sont tombés d'accord, en février dernier, pour dresser cette liste des "juridictions non coopératives". Les Etats dans le viseur de l'UE possèdent bon nombre de sociétés-écrans.
La Suisse, elle, n'y figure pas. En revanche, elle a été placée sur une "watch list", ou liste de surveillance. Ces pays ont pris des engagements vis-à-vis de Bruxelles, mais ne les ont pas encore respectés. Selon le ministre français de l'Economie et des Finances Bruno Le Maire, 47 pays ont été placés sur cette liste "grise".
17 paradis fiscaux
La liste noire comprend des pays qui, malgré dix mois de discussions, n'ont pas pris les engagements nécessaires.
Selon une source diplomatique, les 17 pays qui figurent sur la liste noire sont les suivants: Bahreïn, Barbade, Corée du Sud, Emirats arabes unis, Grenade, Guam, Îles Marshall, Macao, Mongolie, Namibie, les Palaos, Panama, Samoa, les Samoa américaines, Sainte Lucie, Trinidad et Tobago et Tunisie.
agences/rens