"Je démens" les informations parues dans la presse, selon lesquelles le Liechtenstein aurait exigé de l'UE que la Suisse soit placée sur la fameuse "liste grise", au même titre que la Principauté, a affirmé Aurelia Frick.
Le Liechtenstein a tout intérêt à ce que la Suisse se porte bien, financièrement et économiquement, a encore précisé la ministre.
Le chef du Département fédéral des affaires étrangères, Ignazio Cassis, a pour sa part affirmé tenir la même position sur cette affaire et n'a pas souhaité faire plus de commentaires à ce sujet.
Décision "pas correcte"
Les deux ministres ont souligné à plusieurs reprises que la décision de Bruxelles concernant la "liste grise" n'était "pas correcte". "Aucun de nos pays ne devrait y figurer, nous avons fait nos devoirs", a poursuivi Aurelia Frick.
La Suisse et le Liechtenstein ont déjà fait part de leur volonté d'abroger les régimes fiscaux non conformes à la norme internationale, a rappelé le DFAE dans un communiqué publié jeudi.
ats/kg