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Le Liechtenstein dément avoir exigé le placement de la Suisse sur "liste grise"

Aurelia Frick, ministre des Affaires étrangères du Liechtenstein, et son homologue suisse Ignazio Cassis.
Aurelia Frick, ministre des Affaires étrangères du Liechtenstein, et son homologue suisse Ignazio Cassis.
Le Liechtenstein n'a pas agi pour que la Suisse se retrouve sur une "liste grise" fiscale de l'UE, a affirmé jeudi sa ministre des Affaires étrangères à l'issue d'une rencontre avec son homologue helvétique Ignazio Cassis.

"Je démens" les informations parues dans la presse, selon lesquelles le Liechtenstein aurait exigé de l'UE que la Suisse soit placée sur la fameuse "liste grise", au même titre que la Principauté, a affirmé Aurelia Frick.

Le Liechtenstein a tout intérêt à ce que la Suisse se porte bien, financièrement et économiquement, a encore précisé la ministre.

Le chef du Département fédéral des affaires étrangères, Ignazio Cassis, a pour sa part affirmé tenir la même position sur cette affaire et n'a pas souhaité faire plus de commentaires à ce sujet.

Le Liechtenstein pas responsable de la liste grise
Le Liechtenstein pas responsable de la liste grise / L'actu en vidéo / 1 min. / le 21 décembre 2017

Décision "pas correcte"

Les deux ministres ont souligné à plusieurs reprises que la décision de Bruxelles concernant la "liste grise" n'était "pas correcte". "Aucun de nos pays ne devrait y figurer, nous avons fait nos devoirs", a poursuivi Aurelia Frick.

La Suisse et le Liechtenstein ont déjà fait part de leur volonté d'abroger les régimes fiscaux non conformes à la norme internationale, a rappelé le DFAE dans un communiqué publié jeudi.

ats/kg

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