Le TF confirme ainsi la décision du Tribunal administratif fédéral de ne pas transmettre aux Etats-Unis les noms d'employés de banque, d'avocats et de notaires.
Dans le cadre d'une assistance administrative, un expatrié d'origine américaine s'était opposé à la transmission par l'Administration fédérale des contributions de ces données obtenues auprès de sa banque. Cette dernière participait en effet au programme de régularisation lancé par les autorités américaines à l'intention des établissements susceptibles d'avoir fraudé le fisc.
Pas pertinent
Le TF a estimé que, en présence d'une présomption de fraude fiscale, il importait de déterminer concrètement l'ampleur de la documentation à transmettre. Or, à ses yeux, ses données ne sont pas pertinentes pour élucider la situation fiscale du contribuable.
Les juges rappellent encore que la convention de double imposition prévoit uniquement une assistance administrative et non une entraide pénale qui viserait d'éventuelles poursuites contre ces tiers.
ats/ta