Le texte vise à mettre fin à la libre circulation des personnes avec l'UE. L'initiative (dite "de limitation") stipule que la Suisse règle de manière autonome son immigration. Si elle était acceptée par le peuple, le Conseil fédéral aurait un an pour négocier la fin de la libre circulation avec Bruxelles. Au cas où aucune solution ne serait trouvée, il faudrait dénoncer dans le mois qui suit les accords bilatéraux I, dont fait partie l'accord de libre circulation.
Répondre à la volonté du peuple
Pour la droite dure, la loi d'application de la première initiative contre l'immigration de masse, acceptée le 9 février 2014, ne répond pas fidèlement à la volonté du peuple. Avec cette deuxième initiative, le Conseil fédéral n'aurait plus aucun moyen d'esquiver une mise en oeuvre stricte.
La récolte de signatures devrait débuter le 16 janvier.
ats/lan