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La Chine tente de recruter des informateurs en Suisse via Linkedin

Logo du réseau social "Linkedin", en Californie. [Reuters - Robert Galbraith]
Les Chinois espionnent les chercheurs suisses via les réseaux sociaux / Le 12h30 / 2 min. / le 7 janvier 2018
Sur internet, les Chinois espionnent les décideurs politiques, économiques et scientifiques présents en Suisse, notamment via le réseau social Linkedin. Le but? Les utiliser comme sources et glaner des informations, rapporte dimanche la NZZ am Sonntag.

Les services secrets de Pékin sont soupçonnés de créer des faux profils de collaborateurs universitaires chinois sur les réseaux sociaux, dont Linkedin, pour contacter des experts suisses avec l'objectif de rapatrier leurs connaissances en Chine.

Ces faux profils demandent des rapports aux personnes contactées sur leur domaine de prédilection et les invitent ensuite gratuitement en Chine pour y donner des conférences ou des réunions, écrit la NZZ am Sonntag.

La Confédération au courant

"La Confédération est consciente des tentatives des services secrets chinois pour recruter des lanceurs d'alerte via des plates-formes internet telles que Linkedin", déclare la porte-parole du Service fédéral de renseignement, Isabelle Graber, dans les colonnes du journal alémanique.

Cela peut concerner des parlementaires, des fonctionnaires, des militaires, des employés de banque, des universitaires ou des chercheurs, précise-t-elle.

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"Aucune preuve", selon Pékin

De son côté, un représentant du gouvernement chinois affirme qu'il s'agit d'allégations pour lesquelles il n'existe aucune preuve, rapporte la NZZ am Sonntag.