Dans un premier temps, la direction du PDC aurait voulu que le poste revienne à un élu fédéral, mais à ce niveau, les candidats intéressés ne se pressent pas au portillon. Le nom du conseiller national Guillaume Barazzone a été le plus souvent évoqué.
Aujourd'hui, le secrétariat central du parti se dit toutefois disposé à accueillir un vice-président qui soit un élu cantonal. Les noms des conseillers d'Etat jurassien Charles Juillard ou genevois Serge Dal Busco viennent s'ajouter à la liste des papables.
Charles Juillard temporise
"Je ne me suis pas encore posé la question de ma candidature", a répondu Charles Juillard, ministre jurassien des Finances, interrogé à ce sujet dans l'émission Forum lundi.
Egalement président de la Conférence des directeurs cantonaux des finances, Charles Juillard a toutefois insisté sur le besoin de représentation de la Suisse latine, et aussi des sensibilités différentes - notamment l'aile urbaine - au sein du parti.
"Intérêt" de Guillaume Barazzone
Contacté par la RTS lundi, Guillaume Barazzone ne cache cependant plus son intérêt, ni le fait qu'on lui ait fait de nombreux appels du pied pour qu'il accepte le poste. Sa position a ainsi évolué par rapport au début du mois de décembre, moment où il déclinait cette offre.
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Guillaume Barazzone, qui ne veut pas que cette fonction l'empêche de remplir son double mandat de conseiller national et de membre de l'exécutif de la Ville de Genève, doit en discuter encore avec le président de parti Gerhard Pfister.
Si personne ne se dit intéressé, le poste de vice-président ne pourrait toutefois pas échapper à la Suisse latine. La composition de la présidence doit en effet respecter un équilibre régional, selon les statuts du PDC.
Une seule Romande
Or, la Jurassienne Anne Seydoux-Christe est la seule Romande à siéger encore à la présidence nationale du parti, et elle devrait se retirer en 2019.
On n'assistera cependant pas à une campagne pour ce poste: les sections romandes et tessinoises devront se mettre d'accord, selon la secrétaire générale du parti. Et le PDC se donne le temps en vue d'un choix par les délégués, qui ne devrait pas avoir lieu avant ce printemps.
Rouven Gueissaz/kkub