"Les demandes de nouveaux rendez-vous ont doublé" depuis le dernier trimestre 2017, indique vendredi à l'ats Lydiane Bouchet, psychologue et coordinatrice du Centre de consultation spécialisé dans le traitement des séquelles d'abus sexuels et d'autres traumatisme (CTAS), à Genève.
"L'actualité a permis à pas mal de victimes de parler", explique Lydiane Bouchet. La vague coïncide avec l'affaire Weinstein et l'envol du mouvement "#metoo" sur les réseaux sociaux.
Pic des demandes
La psychologue précise que le début de l'hiver connaît généralement un pic des demandes, mais celui-ci s'estompe assez vite, ce qui n'est pas le cas maintenant. Le mouvement est si important que le CTAS devra engager une nouvelle personne.
Une hausse a également été ressentie du côté de l'Espace de soutien et prévention abus sexuels (ESPAS), présent dans les cantons de Vaud, Valais et Fribourg. Elle se monte à 4,4% pour 2017.
ats/rens