Découvrez les projets de mobilité de Suisse romande que la Confédération a choisi de cofinancer en priorité, et ceux qu'elle a repoussés. Nos graphiques et cartes.
Trente-deux agglomérations suisses vont se partager 1,12 milliard de francs pour la période 2019-2022 pour résoudre leurs problèmes de circulation et de trafic.
Si les cantons de Vaud et Neuchâtel se montrent satisfaits de la quantité de projets considérés comme prioritaires, d'autres projets romands ont été repoussés à des dates ultérieures, provoquant la grogne de certains gouvernements.
Certains projets, comme des financements généraux, ont été placés dans l'agglomération sans représenter une localisation exacte.
Genève s'estime lésé
Au bout du Léman, le projet du Grand Genève n'a ainsi obtenu que 38,8 millions sur les 202 espérés. Le prolongement de la ligne du tram entre le CERN et Saint-Genis en France et le bus Genève-Thonon ne sont par exemple plus dans les plans. Une situation qui a poussé les autorités locales à demander une réévaluation.
A noter que certains projets d'agglomération - dont ceux de Delémont et Martigny - n'ont même pas été retenus par le Conseil fédéral car considérés comme "peu efficaces". Les choix ont été effectués en fonction de l'ampleur des problèmes de trafic.
Dans les grandes agglomérations, la majeure partie des fonds fédéraux sont destinés aux transports publics. Dans les entités moyennes et petites, l'accent est mis sur l'amélioration de la fluidité du trafic.
La mise en consultation de cet arrêté fédéral jusqu'au 30 avril constitue la première étape des discussions.
Au niveau national, la Confédération a réduit d'un tiers sa contribution financière à l'ensemble des projets d'agglomération. Elle passe de 1,68 milliard de francs à 1,12 milliard.
>> Le reportage du 19h30 sur la grogne des cantons romands oubliés :
vtom/tyf/mre
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