Cette employée de l'Office fédéral de l'informatique à Zurich affirmait, certificat médical à l'appui, qu'elle faisait partie des 20% des gens trop sensibles au travail dans un open space, a rapporté dimanche la presse alémanique.
Cette Suissesse de 51 ans demandait donc de pouvoir travailler dans un bureau cloisonné ou depuis son domicile. Une demande refusée par son employeur qui a avancé que tous les employés évoluaient dans un espace ouvert, y compris le directeur, et que les tâches de la fonctionnaire ne pouvaient être effectuées à distance.
Employée licenciée
Après avoir été licenciée, celle-ci a porté l'affaire devant le Tribunal administratif fédéral (TAF) et a obtenu gain de cause. En outre, une demi-année de salaire lui a été accordée en guise de dédommagement.
Selon le TAF, des personnes particulièrement sensibles au travail dans des bureaux paysager ont le droit de faire du télétravail.
hend
"Il faut changer l'environnement de travail"
Pour l'architecte Clark Elliott, spécialiste de l'aménagement du travail, un changement dans les manières de travailler est nécessaire: "Il faut changer l'environnement de travail et faire ce que l'on appelle en Suisse du 'travail dynamique'. C'est-à-dire un menu de configurations qui permet d'effectuer différentes choses dans différents endroits taillés pour ces activités", a-t-il expliqué lundi sur les ondes de la RTS.
Il a également souligné la transformation digitale et la possibilité du télétravail qui "ouvrent la porte pour trouver des solutions mieux adaptées et alignées avec la société de demain."