Dans la sphère domestique, les femmes sont davantage victimes d'homicides, lesquels sont généralement perpétrés par des hommes, lit-on lundi dans un communiqué de l'Office fédéral de la statistique (OFS). En dehors de ce cercle, plus de 80% des victimes sont de sexe masculin.
Sur le plus long terme, la statistique policière de la criminalité indique que la proportion d'homicides pour 100'000 habitants a diminué, passant de 1,5 (en 1983) à environ 0,5 (2016).
Six victimes sur dix connaissent leur agresseur
De 2009 à 2016, un tiers des personnes attaquées avaient un lien de parenté ou de couple avec le prévenu, tandis que pour un quart, l'auteur n'était qu'une connaissance.
Pour 27% des personnes attaquées, c'était un inconnu.
Moins d'armes à feu utilisées
La proportion de victimes attaquées au moyen d'une arme à feu s'est réduit entre les années 2000-2004 et 2009-2016, passant de 34 à 20%. Or c'est l'instrument qui laisse le moins de chance de survie à la victime, rappelle l'OFS.
ats/jgal
Davantage d'antécédents dans les attaques sur inconnu
Plus l'auteur de l'homicide est proche de sa victime, moins il aura tendance à être connu de la police: 39% des auteurs ayant commis un homicide contre un inconnu étaient déjà enregistrés par la police pour une infraction au Code Pénal dans les deux ans précédant le crime, contre 21% des auteurs d'homicides dans la sphère domestique, indique l'OFS.
Dans le cadre d'homicides entre (ex-)partenaires, seul un couple sur dix était déjà enregistré pour violence conjugale.