Le canton de Genève est le plus concerné (59%), d'après un sondage de la Haute école de Santé Vaud (HESAV) et de l'Université de Lausanne (UNIL) publié mardi. Le Jura bernois, le moins (20%). Plus d'un quart des infirmiers exerçant en Suisse romande réside en France.
La proportion d'hommes dans ce domaine s'élève à 16%. Elle varie fortement selon le secteur. Ils sont peu nombreux en gynécologie et en obstétrique (7%), alors que 69% d'entre eux exercent en anesthésie. Près d'un homme sur trois occupe un poste de direction.
Quatre profils différents
Les chercheurs distinguent quatre groupes d'infirmières: les plus jeunes qui travaillent dans les soins intensifs ou les urgences, celles en pédiatrie ou rééducation, celles qui ont suivi de longues formations et celles qui se trouvent dans les services extrahospitaliers et la pyschiatrie.
Or, selon l'étude, il existe un risque d'une distance grandissante entre les profils, avec la possibilité d'une divergence croissante de leurs intérêts respectifs.
ats/ta
Près de 4000 infirmiers interrogés
Le questionnaire a été rempli par près de 4000 infirmiers de Suisse romande au printemps 2014. Au total 2923 réponses ont pu être utilisées.