En l’absence du président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, qui a annulé sa venue au Forum économique mondial (WEF) de Davos pour raison de maladie, Pierre Moscovici y rencontre les membres du Conseil fédéral afin de préciser la position européenne.
Interrogé par la RTS, le commissaire européen a indiqué que l’UE souhaitait un accord cadre avec la Suisse "avant 2019, car c’est une année électorale en Suisse et dans l’UE, et ce n’est jamais une bonne période pour négocier".
Plutôt qu'un coup de poignard, un "dialogue"
Pierre Moscovici réfute également le fait que l'UE ait "poignardé par deux fois la Suisse dans le dos" en la mettant sur la liste grise des paradis fiscaux, et en limitant ses équivalences boursières. "Ce n'est pas une mesure qui stigmatise la Suisse, (...) c'est un processus de dialogue."
L'ex-ministre socialiste français a également exprimé son espoir de voir la Suisse sortir de la liste grise dans les mois à venir.
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Mardi soir sur la RTS, le président français Emmanuel Macron a également évoqué le cas de la Confédération et de ses relations avec l'UE, souhaitant "une meilleure intégration de la Suisse au sein de l'UE".
>> Voir l'entretien avec Emmanuel Macron : Emmanuel Macron à la RTS: "Je souhaite une meilleure intégration de la Suisse dans l'UE"
Emmanuel Macron à la RTS: "Je souhaite une meilleure intégration de la Suisse dans l'UE"
Propos recueillis par Darius Rochebin/kkub