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Le Conseil fédéral apparaît divisé sur l'accord-cadre avec l'UE

De gauche à droite: Ueli Maurer, Ignazio Cassis et Johann Schneider-Ammann. [Keystone]
De gauche à droite: Ueli Maurer, Ignazio Cassis et Johann Schneider-Ammann. - [Keystone]
Contrairement à son collègue Ignazio Cassis, le conseiller fédéral Ueli Maurer estime qu'un accord-cadre entre la Suisse et l'UE n'est pas possible dans un avenir proche. Johann Schneider-Ammann, lui, préfère temporiser.

Pas moins de trois conseillers fédéraux ont évoqué vendredi l'avenir des relations entre la Suisse et l'Union européenne (UE). Dans la Neue Zürcher Zeitung, le ministre des Finances Ueli Maurer estime qu'un accord-cadre entre la Suisse et l'Union européenne (UE) n'est pas possible dans un avenir proche. Selon lui, "on n'a pas pu corriger la mauvaise impression laissée en Suisse par l'accord-cadre, qui est de plus en plus rejeté".

Il met même en garde contre une accélération des négociations: "Si l'on essaie quand même de conclure un accord institutionnel, les deux parties se retrouveront sous pression et l'on n'aboutira pas à de bons résultats de négociations", explique-t-il.

Johann Schneider-Ammann mise sur l'attente

Le ministre de l'Economie Johann Schneider-Ammann mise également sur l'attente. Dans une interview accordée à la RTS en marge du Forum de Davos vendredi, il se montre sceptique sur une solution à court terme avec l'UE. La Suisse doit selon lui "se donner du temps pour une décision aussi cruciale, pour être sûre de ne pas faire une faute."

Le Bernois estime qu'il ne faut pas se laisser imposer une issue à l'accord-cadre "avant un, deux ou trois ans", et dans tous les cas "pas avant le Brexit".

>> Lire aussi : "Pas d'accord avec l'UE avant 1 à 3 ans et le Brexit", dit Schneider-Ammann

Ignazio Cassis pour un accord rapide

Toujours à Davos, le ministre des Affaires étrangères Ignazio Cassis a au contraire réaffirmé la volonté de l'exécutif fédéral d'arriver rapidement à un accord avec l'UE.

Dans la station grisonne, le Tessinois a rencontré pour la première fois son interlocuteur européen, le commissaire Johannes Hahn. Lors de ce premier contact, il s'agissait "de faire connaissance, de vérifier son engagement sur le dossier Suisse-UE, de tirer le bilan de ce qui a été fait et d'esquisser des pistes", a déclaré Ignazio Cassis devant les médias.

hend avec ats

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