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Les importations illégales de médicaments sont en légère hausse

Un employé des douanes à Zurich montre un colis contenant du faux viagra. [Keystone - Alessandro Della Bella]
Les importations illégales de médicaments sont en légère hausse / Le 12h30 / 1 min. / le 9 février 2018
Les importations illégales de produits thérapeutiques ont légèrement augmenté l'an dernier, avertit vendredi Swissmedic. Les autorités ont saisi en 2017 1060 envois contenant des médicaments importés illégalement.

En 2016, le nombre d'envois saisis s'était élevé à 1028, note Swissmedic dans un communiqué publié vendredi.

Les stimulants de la fonction érectile viennent à nouveau en tête (59%) des importations illégales. Suivent des médicaments soumis à ordonnance comme des antibiotiques ou le tramadol, un antalgique très puissant, (16%), les somnifères et calmants (12%), les produits amaigrissants (2,5%) et les produits de croissance capillaire (1,5%).

De nombreux envois depuis l'Inde

Comme en 2016, la plupart des colis illégaux ont été envoyés depuis l'Inde (44,5%). Suivent Singapour et l'Allemagne. Les envois originaires d'Europe de l'Est ont augmenté, notamment ceux provenant de Pologne (+40%).

Swissmedic le rappelle: importer soi-même et consommer des médicaments soumis à ordonnance comme des psychotropes, des antibiotiques ou des préparations pour le traitement de l'acné est extrêmement dangereux pour la santé.

ats/tmun

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Bronzer ou maigrir: quelques exemples de médicaments importés

Swissmedic pointe du doigt quelques cas dans les saisies de 2017. Plusieurs envois en provenance de Grande-Bretagne et de Pologne contenaient du Melanotan. Cette substance est censée bronzer la peau, mais possède surtout des effets secondaires de type grippal et peut endommager le système immunitaire et le système cardiovasculaire.

Deux importations saisies en provenance de République tchèque renfermaient une contrefaçon de Reductil, un produit amaigrissant retiré du marché depuis plusieurs années. Après analyse en laboratoire, il s'est avéré que les capsules contrefaites ne contenaient pas les bons principes actifs (caféine et synéphrine à la place de la sibutramine, qui n’est plus autorisée).