En 2017, la part des véhicules électriques s'est élevée à 2,7%. Leur part doit donc être pratiquement quadruplée en moins de trois ans, a déclaré François Launaz, président d'auto-suisse, la faîtière des importateurs automobiles officiels, cité dans un communiqué diffusé jeudi.
Seule la réalisation de ce but, ainsi qu'un accroissement chez les autres propulsions alternatives telles que voitures à gaz ou hybrides, permettront de s'approcher de la valeur limite moyenne de 95 grammes de CO2 par kilomètre, entrant en vigueur en 2020, précise l'organisation. L'offre de modèles à propulsion alternative ne cesse de progresser, précise auto-suisse.
Infrastructures à développer
En revanche, l'organisation note qu'il existe encore "un grand potentiel d'amélioration" du côté de l'infrastructure (bornes pour recharger le véhicule) et de l'imposition. Des cantons n'accordent par exemple aucun bonus pour les voitures électriques au niveau de la taxe sur les véhicules à moteur.
ats/kkub