La Russie est actuellement sous le coup de nombreuses sanctions économiques internationales, et suisses, après l'annexion de la Crimée. La visite du président de la Douma - la Chambre basse du Parlement russe - a donc de quoi surprendre.
"Le Conseil fédéral a décidé de ne pas reprendre les sanctions de l'Union européenne telles quelles, mais de prendre les mesures nécessaires afin d'éviter le contournement de ces sanctions à travers notre pays", a indiqué lundi Livia Leu, sur les ondes de la RTS.
"Pas de sanctions à la carte"
Pour la responsable des relations économiques bilatérales au Secrétaire d'Etat à l'économie (Seco), la Suisse n'applique pas de sanctions à la carte: "Nous avons une politique de sanctions autonome basée sur la loi des embargos (...) Concernant le conflit en Ukraine, la Suisse a toujours encouragé le dialogue, car seule une solution politique peut résoudre la crise. C'est dans cet esprit que la Suisse octroie des visas à des personnes qui sont listées par l'UE", a-t-elle expliqué, en faisant référence à Viatcheslav Volodine.
Livia Leu a également souligné que la venue du président de la Douma n'avait pas d'objectif économique: "C'est un parlementaire et non pas une personnalité de l'économie. On encourage ici un dialogue pour résoudre le conflit (en Ukraine). Ce n'est pas du tout une affaire économique".
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Propos recueillis par Coralie Claude
Texte web: hend