Ces opérations comme les arthroscopies du genou (y compris les opérations du ménisque), les amygdales ou les varices des jambes se feront sans hospitalisation - sauf exceptions que les partenaires de la santé doivent encore définir.
Pour ces six groupes d'interventions, opérer en ambulatoire est mieux adapté au patient, estime le Département fédéral de l'intérieur (DFI). C'est également plus indiqué d'un point de vue médical et c'est aussi moins cher qu'un séjour hospitalier.
90 millions d'économies potentielles
Selon une étude de l'Observatoire suisse de la santé, 33'000 cas auraient pu être traités en ambulatoire plutôt qu'en stationnaire en 2016. Et avec ce transfert prévu par le Conseil fédéral, le potentiel d'économies serait de 90 millions de francs dès 2019.
En comparaison internationale, la Suisse pratique encore beaucoup d'opérations à l'hôpital. Le DFI va donc mesurer les effets de ce premier transfert et décidera par la suite s'il faut étendre la liste des interventions pratiquées uniquement en ambulatoire.
Alexandra Richard/oang