Ces accords ont permis à la Suisse d'économiser quelque 220 millions de francs par an depuis 2012, et comptent donc beaucoup dans l'économie suisse.
L'association à Schengen a coûté aux pouvoirs publics environ 53 millions de francs par an durant la période 2012-2016, tandis que l'association à Dublin a permis d'économiser plus de 270 millions par an dans le domaine de l'asile.
Pertes importantes en cas d'abandon
Renoncer à ces accords coûterait très cher. Selon les variantes étudiées par le bureau Ecoplan, l'économie subirait une perte de revenu annuelle située entre 4,7 et 10,7 milliards de francs, soit un recul de 1,6% à 3,7% du produit intérieur brut.
Le commerce extérieur serait aussi affecté, et les collectivités publiques verraient leurs charges augmenter, surtout dans le domaine de l'asile.
Sans accès aux banques de données de la coopération policière, la Suisse serait aussi confrontée à des lacunes de taille en matière de sécurité intérieure.
ats/mh