Ignazio Cassis a demandé lundi un renouvellement de l'engagement pris il y a 70 ans dans la Déclaration universelle qui garantit ces droits.
Ce texte "a encore toute sa raison d'être", a affirmé le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) au début de la 37e session du Conseil des droits de l'homme. Il contribue à l'Etat de droit qui favorise la paix et un système d'"échanges stables", deux facteurs importants pour la Suisse.
Violations systématiques
Sans cibler aucun pays, le conseiller fédéral a appelé à donner au Conseil le soutien dont il a besoin. De même qu'au Haut commissaire Zeid Raad al-Hussein qui figure au centre du système des droits de l'homme.
Dans plusieurs régions du monde, des violations systématiques sont observées, a fait remarquer le chef du DFAE. S'ajoutent à elles un regain de racisme, de xénophobie et d'autres discriminations.
Le Tessinois a aussi réitéré l'attachement de la Suisse au rôle des droits de l'homme pour prévenir les guerres.
ats/boi
Une session sous tension
Quelque 100 responsables sont attendus à partir de lundi pour la 37e session du Conseil des droits de l'homme, dont plusieurs présidents, notamment le chef d'Etat autrichien Alexander Van der Bellen. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres va aussi s'exprimer.
Cette session s'ouvre dans un contexte où "la crise du multilatéralisme semble se renforcer", avait relevé la semaine passée l'ambassadeur suisse auprès de l'ONU à Genève Valentin Zellweger. "Il y a une fébrilité sur la scène internationale et nous la ressentons à Genève."
Le 70e anniversaire de la Déclaration sera marqué mercredi par un débat auquel doivent participer le Haut commissaire aux droits de l'homme Zeid Raad al-Hussein et le ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov.