La Fondation pour le développement durable des régions de montagne (FDDM) "accompagnera" le projet tout au long du processus. Mise en place par le canton et la Ville de Sion en 1999 pour promouvoir le développement durable, la fondation vérifiera "la cohérence du dossier au fur et à mesure de son avancement".
Concrètement, la FDDM a créé une grille d'analyse évolutive de la durabilité. Cette grille propose une cinquantaine de questions qui évolueront et deviendront de plus en plus pointues avec le temps, a précisé le président de la fondation, Eric Nanchen.
Avec les infrastructures existantes et le fait qu'on veut utiliser les moyens de transports publics, on a déjà 80% de la partie durabilité qui est faite.
Le conseiller d'Etat Frédéric Favre (PLR) est convaincu que Sion peut réaliser des JO durables. "C'est la philosophie suisse qui va s'appliquer, une philosophie où les Jeux vont devoir s'adapter à des objectifs de durabilité", a-t-il déclaré dans le 12h45 de la RTS jeudi.
WWF sceptique
De son côté, le WWF a du mal à cacher son agacement. Même si elle croit en la volonté réelle du Conseil d’Etat et de la Ville de faire des Jeux olympiques durables, pour la secrétaire régionale de l'ONG, c’est mission impossible. "L'ampleur de la manifestation et les exigences qui sont toujours croissantes des fédérations sportives ne permettent pas de rester dans une approche raisonnable, à taille humaine, des Jeux olympiques", dit Marie-Thérèse Sangra.
Le projet de candidature a un peu moins d’une année pour élaborer son concept de durabilité. Il sera présenté au Comité international olympique (CIO) en janvier 2019.
ats/ta