Tant Pascal Broulis qu'Isabelle Moret assurent agir dans la légalité. Il n'empêche que l'image des deux élus PLR vaudois est écornée depuis des révélations dans la presse concernant leurs dossiers fiscaux.
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Pour rappel, le conseiller d'Etat paierait la majorité de ses impôts dans la commune de Sainte-Croix (VD), fiscalement attractive, alors qu'il réside essentiellement à Lausanne. De son côté, la conseillère nationale n'a pas reçu de taxation définitive depuis 2009.
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Perte de confiance des électeurs
Un manque de transparence qui mène à une perte de confiance de la part des électeurs, selon Sandrine Baume, professeure associée à l'Université de Lausanne.
"Parmi les acteurs qui sont pris dans des affaires fiscales, il y en a notamment une (Isabelle Moret, ndlr) qui s'est précipitée pour donner un certain nombre d'informations plutôt détaillées sur sa situation fiscale. Cela témoigne d'une prise de conscience de la nécessité de rendre des comptes, y compris sur son dossier fiscal".
Possibles mesures
La spécialiste a également estimé que ces dossiers pouvaient mener à de nouvelles mesures concrètes.
"On peut faire l'hypothèse que les affaires qui secouent actuellement le canton de Vaud vont peut-être aller vers des changements importants en ce qui concerne les règles de transparence et les règles qui entourent la vie privée, notamment des responsables politiques."
Propos recueillis par Romaine Morard
Texte web: hend