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"On ne peut parler d'une dynastie Blocher" à l'UDC, estime Albert Rösti

Albert Rösti, conseiller national (BE) et président de l'UDC (vidéo)
Albert Rösti, conseiller national (BE) et président de l'UDC (vidéo) / La Matinale / 7 min. / le 7 mars 2018
Alors que l'UDC a présenté mardi sa nouvelle direction, son président Albert Rösti rappelle ce que Christoph Blocher a apporté comme succès au parti. Il défend aussi la place des Romands au sein de la formation.

Avec le départ de Christoph Blocher de la vice-présidence de l'UDC et son probable remplacement par sa fille Magdalena Martullo-Blocher, le président du parti Albert Rösti estime dans La Matinale de la RTS qu'"on ne peut pas parler d'une dynastie Blocher" à l'UDC. "C'est peut-être un hasard si sa fille lui succède (...) et elle a mérité elle-même de devenir vice-présidente, elle gère son entreprise avec succès et elle fait un excellent travail au Conseil national."

Albert Rösti souligne que c'est aussi sa volonté de président que Magdalena Martullo-Blocher entre au comité directeur, "pour avoir son expérience d'industrielle".

Et de rappeler qu'"il n'y a aucune raison de se distancer de Christoph Blocher". Albert Rösti souligne l'histoire de l'UDC: "Si on est le premier parti de Suisse, c'est aussi grâce à Christoph Blocher, à son énorme travail (...), grâce à son combat contre l'EEE en 1992."

Des Romands toujours présents à la tête du parti

Dans le nouveau comité directeur, qui doit encore être validé par l'assemblée des délégués du parti, la conseillère nationale genevoise Céline Amaudruz restera la seule représentante de la Suisse romande. Albert Rösti explique que la direction du parti a voulu un représentant du Tessin en la personne de Marco Chiesa.

Pour le président de l'UDC, les Romands ne sont toutefois pas totalement absents de la hiérarchie du parti. Le groupe UDC aux Chambres fédérales compte ainsi deux vice-présidents. Le conseiller national vaudois Michaël Buffat ainsi que Céline Amaudruz. Le vaudois Kevin Grangier, ancien secrétaire général de l'UDC vaudoise, a également été engagé comme collaborateur scientifique par l'UDC suisse.

Une féminisation importante de la direction

L'augmentation du nombre de femmes au sein du comité directeur "n'est pas un hasard", explique Albert Rösti. "C'est toujours aussi les contenus qui doivent compter (...). C'est aussi parce qu'elles font un bon travail que ces femmes sont au comité directeur."

Interrogé sur l'évolution des positions de l'UDC sur la question des femmes, par exemple à propos de l'égalité salariale, le président du parti concède que cette représentation féminine plus importante va peut-être modifier le mode de discussion au comité directeur.

"Mais je dois peut-être vous décevoir, je ne crois pas que les contenus de l'UDC vont changer", conclut-il.

Propos recueillis par Romaine Morard

Adaptation web: Eric Butticaz

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