Cinq ans après la signature de l'accord de libre-échange entre la Suisse et la Chine, la Société pour les peuples menacés (SPM) et plusieurs organisations tibétaines disent constater une influence grandissante de la Chine et des répercussions négatives sur le respect des droits fondamentaux des Tibétains et des Tibétaines en Suisse.
Leur statut de personnes à protéger n'est pas suffisamment reconnu par la Suisse et leurs droits à la libre expression, à une identité propre, à la liberté de circulation et à la vie privée se retrouvent limités, dénoncent ces organisations qui ont adressé une pétition au Conseil fédéral.
Parallèlement, les conseillères nationales Maya Graf (Les Verts/BL) et Barbara Gysi (PS/SG) ont invité jeudi, dans deux postulats respectifs, le gouvernement à faire une analyse complète des conséquences de l'accord de libre-échange avec la Chine sur le plan des droits humains et à évaluer le dialogue sur les droits humains avec la Chine.
ats/tmun
Tradition d'accueil des Tibétains en Suisse
Cette campagne a été lancée vendredi à l'initiative de la SPM, l'Association des jeunes Tibétains en Europe (VTJE), l'Association d'amitié Suisse-Tibet (GSTF), la Communauté tibétaine pour la Suisse et le Liechtenstein (TGSL) et l'Organisation de femmes tibétaines en Suisse (TFOS).
L'Association d'amitié Suisse-Tibet est l'une des plus anciennes dans le monde et la Suisse abrite la plus importante communauté tibétaine hors d'Asie. La Suisse a été parmi les premiers pays à accueillir des réfugiés tibétains il y a près de 60 ans.