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L'espionnage étranger en Suisse inquiète le Conseil fédéral

Le conseiller fédéral Guy Parmelin. [Keystone - Peter Schneider]
Le conseiller fédéral Guy Parmelin lors d'une conférence de presse. - [Keystone - Peter Schneider]
L'espionnage étranger au moyen de technologies d'informations et de communication a pris de l'ampleur en Suisse, selon le Conseil fédéral. Il cible la politique, l'économie, l'armée et des organisations établies dans le pays.

"Bien sûr que cela nous inquiète", assure samedi le conseiller fédéral chargé de la Défense Guy Parmelin, interrogé dans l'émission "Heute Morgen" de SRF. On peut observer que certains pays tentent par ce biais de mieux défendre leurs intérêts en Suisse, poursuit-il.

Selon le rapport de gestion 2017 du gouvernement, le nombre d'officiers des renseignements étrangers sous couverture diplomatique est important. Par exemple, pour un certain pays, le Conseil fédéral soupçonne que plus d'un quart du personnel diplomatique est lié au service de renseignements. Le rapport ne précise pas de quel pays il s'agit.

Autres Etats ciblés

Plusieurs Etats utiliseraient des officiers des renseignements "itinérants", selon le rapport de gestion. Ces personnes gagneraient la Suisse pour des missions ponctuelles. Souvent, le pays cible de ces opérations ne serait pas la Suisse, mais un autre Etat européen.

ats/vtom

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Organisations sur sol helvétique visées

Quant au cyberespionnage pratiqué par des services de renseignements étrangers, il s'insinuerait toujours davantage en Suisse, lui aussi. Le but serait de viser les multiples organisations regorgeant d'informations précieuses qui sont présentes sur sol helvétique.

Le service de renseignements de la Confédération planche actuellement sur ces cas d'espionnage, souligne Guy Parmelin. Si nécessaire, la justice interviendra. Le Vaudois n'a pas souhaité donner des exemples concrets de contre-mesures.