La plainte déposée le 6 mars vise des dizaines d'entreprises dans le monde. Elle cible en particulier la société panaméenne Helsinge, qui dispose d'une succursale à Genève, pour pillage des ressources de la compagnie publique vénézuélienne et corruption d'employés vénézuéliens.
Sont notamment considérés comme coconspirateurs le géant du négoce de matières premières genevois Vitol, Trafigura, établi à Singapour et Genève, et le zougois Glencore. PDVSA affirme que ces sociétés ont contribué à fixer les prix et éliminer la concurrence dans l'achat et la vente de ses produits. La société estime le préjudice à 4,9 milliards de francs.
Procédure ouverte à Genève
Cité par Le Temps, le Ministère public genevois affirme "avoir ouvert une procédure pénale contre certains des animateurs d'une société de trading basée à Genève".
Selon des sources concordantes, deux cadres vénézuéliens d'Helsinge ont été arrêtés à Genève. L'un d'entre eux aurait été relâché.
ats/hend