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L'accord institutionnel avec l'UE n'est qu'une "question procédurale"

Le conseiller fédéral Ignazio Cassis, chef du Département fédéral des affaires étrangères, lors d'une conférence à Lausanne le 22 mars 2018. [Keystone - Valentin Flauraud]
Le conseiller fédéral Ignazio Cassis, chef du Département fédéral des affaires étrangères, lors d'une conférence à Lausanne le 22 mars 2018. - [Keystone - Valentin Flauraud]
L'économie doit s'engager dans le débat sur les relations Suisse-Union européenne, a plaidé à Lausanne Ignazio Cassis. Il a souligné que l'accord institutionnel n'était qu'"une question procédurale" à régler au plus vite.

"L'économie doit sortir du bois", a lancé jeudi à l'EPFL le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Il était l'invité du canton de Vaud et s'est exprimé devant un millier de représentants du monde économique.

Le Brexit, un poison pour la Suisse

Tout au long de son intervention, le Tessinois a insisté sur l'importance de normaliser les relations Suisse-UE et de régler cette année le différend sur l'accord institutionnel.

Si ce n'est pas fait en 2018, cela reporte à 2021 au moins, a-t-il averti en évoquant les élections suisses et européennes en 2019, puis la tension maximum qui naîtra en 2020 du Brexit, "un poison pour la Suisse".

Cet accord-cadre n'est qu'"une question procédurale, une petite affaire", a déclaré Ignazio Cassis, cherchant à parler le moins possible de politique. "Rien n'est fait si ce n'est pas dans l'intérêt de la Suisse. Cette banalité a calmé la moitié de la Suisse", a-t-il assuré.

ats/ebz

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