Publié

L'UDC accuse Berne de dissimuler la vérité sur l'accord-cadre avec l'UE

Les délégués de l'UDC sont rassemblés à Klosters, dans les Grisons, ce samedi 24 mars. [Keystone - Gian Ehrenzeller]
Assemblée des délégués de l'UDC en vue des élections fédérales / Le 12h30 / 2 min. / le 24 mars 2018
Albert Rösti accuse le Conseil fédéral de "dissimulation" dans le débat sur l'accord-cadre souhaité par l'Union européenne. Un tel accord ne serait rien d'autre qu'un "rattachement à l'UE", dénonce le président de l'UDC.

Selon Albert Rösti, l'idée formulée par le conseiller fédéral en charge des Affaires étrangères Ignazio Cassis de soumettre les différends juridiques entre la Suisse et l'UE à un tribunal d'arbitrage bute en réalité sur la volonté de Bruxelles d'en référer uniquement à sa Cour de justice.

Tout accord-cadre est donc "inacceptable", a souligné le Bernois samedi à Klosters (GR) en ouverture de l'assemblée des délégués de l'UDC.

Souveraineté intouchable

Le Conseil fédéral serait mieux inspiré de faire comprendre à Bruxelles "qu'une restriction de notre souveraineté et un transfert de notre droit de vote" vers l'UE n'entrera jamais en ligne de compte, a déclaré le président de l'UDC.

Et Albert Rösti d'appeler les membres du parti à "veiller à ce que la Suisse reste la Suisse", dans une allusion au slogan de la future campagne électorale de l'UDC pour les Fédérales de 2019: la défense de l'indépendance du pays.

Congrès UDC: l'analyse de David Berger
Congrès UDC: l'analyse de David Berger / 12h45 / 2 min. / le 24 mars 2018

ats/vkiss

>> Voir les explications de David Berger:

Publié

Au moins aussi bien en 2019 qu'en 2015

Albert Rösti est revenu sur le score historique de 29,4% des suffrages, obtenu lors des dernières élections fédérales de 2015. Il a appelé les membres du parti à égaliser voire à dépasser ce résultat en 2019.

Magdalena Martullo-Blocher à la vice-présidence

Conseillère nationale des Grisons, la Zurichoise Magdalena Martullo a été élue à l'unanimité à la vice-présidence du parti. Patronne de l'entreprise chimique grisonne EMS Chemie, héritée de son père, elle a défendu devant les délégués la liberté entrepreneuriale face à la "bureaucratie" et aux réglementations imposées par l'Etat.

Parmi les autres nouveaux venus au sein de la direction du parti, l'assemblée a élu un autre vice-président, Marco Chiesa, conseiller national tessinois. L'élection à la présidence n'a constitué qu'une formalité, étant donné qu'Albert Rösti se représentait. Il a été réélu pour deux nouvelles années, tout comme la vice-présidente romande Céline Amaudruz (GE).