Selon Albert Rösti, l'idée formulée par le conseiller fédéral en charge des Affaires étrangères Ignazio Cassis de soumettre les différends juridiques entre la Suisse et l'UE à un tribunal d'arbitrage bute en réalité sur la volonté de Bruxelles d'en référer uniquement à sa Cour de justice.
Tout accord-cadre est donc "inacceptable", a souligné le Bernois samedi à Klosters (GR) en ouverture de l'assemblée des délégués de l'UDC.
Souveraineté intouchable
Le Conseil fédéral serait mieux inspiré de faire comprendre à Bruxelles "qu'une restriction de notre souveraineté et un transfert de notre droit de vote" vers l'UE n'entrera jamais en ligne de compte, a déclaré le président de l'UDC.
Et Albert Rösti d'appeler les membres du parti à "veiller à ce que la Suisse reste la Suisse", dans une allusion au slogan de la future campagne électorale de l'UDC pour les Fédérales de 2019: la défense de l'indépendance du pays.
ats/vkiss
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Au moins aussi bien en 2019 qu'en 2015
Albert Rösti est revenu sur le score historique de 29,4% des suffrages, obtenu lors des dernières élections fédérales de 2015. Il a appelé les membres du parti à égaliser voire à dépasser ce résultat en 2019.
Magdalena Martullo-Blocher à la vice-présidence
Conseillère nationale des Grisons, la Zurichoise Magdalena Martullo a été élue à l'unanimité à la vice-présidence du parti. Patronne de l'entreprise chimique grisonne EMS Chemie, héritée de son père, elle a défendu devant les délégués la liberté entrepreneuriale face à la "bureaucratie" et aux réglementations imposées par l'Etat.
Parmi les autres nouveaux venus au sein de la direction du parti, l'assemblée a élu un autre vice-président, Marco Chiesa, conseiller national tessinois. L'élection à la présidence n'a constitué qu'une formalité, étant donné qu'Albert Rösti se représentait. Il a été réélu pour deux nouvelles années, tout comme la vice-présidente romande Céline Amaudruz (GE).