Jouets, outils de surveillance ou de transport, les drones se cherchent encore une place dans le cadre juridique actuel, a relevé mardi TA Suisse, la fondation pour l’évaluation des choix technologiques. Dans nos législations, les drones sont considérés comme une sous-catégorie des modèles réduits aériens.
Cette définition est toutefois réductrice quand on pense au poids de ces engins qui peut aller de quelques centaines de grammes à plus d’une tonne. Sans compter qu'ils vont s'imposer au cours des prochaines années comme des outils indispensables, dans des domaines aussi divers que l’agriculture, la surveillance ou encore l’humanitaire. Il est temps d’intégrer les drones dans la réglementation, selon TA Suisse.
Nombreuses recommandations
La fondation a donc présenté ses principales recommandations: mise en place d'un système exhaustif d’enregistrement et d’identification des drones, d'une formation de base pour les pilotes, de zones interdites de vols, et surtout création rapide d'un système de gestion du trafic aérien, qui tienne compte de ces nouveaux acteurs.
La Suisse doit participer à l’élaboration des règles internationales, sans se contenter de se calquer sur les lois européennes, a encore conseillé la fondation. Et pour bien connaître ses besoins, la Suisse doit également créer un espace de test national soutenu par la Confédération et l’industrie privée.
Katja Schaer/lan