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Le SECO rejette les accusations d'une ONG sur un accord avec la Chine

Le logo du SECO à Berne. [KEYSTONE - GIAN EHRENZELLER]
Le logo du SECO à Berne. - [KEYSTONE - GIAN EHRENZELLER]
Le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) rejette les accusations de l'ONG Public Eye selon lesquelles l'accord de libre-échange (ALE) entre la Suisse et la Chine ignore les droits humains.

Le terme n'apparaît dans aucun accord conclu par la Chine, explique Fabian Maienfisch, porte-parole du SECO. Le préambule de l'ALE mentionne toutefois plusieurs valeurs de base de la coopération internationale (démocratie, liberté, Etat de droit).

Mardi, le responsable du dossier chinois à Public Eye, Thomas Braunschweig, critiquait la "posture idéologique" du SECO, qui avait "influencé le Conseil fédéral", alors que le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) était plus ouvert aux questions de droits humains, selon lui.

Collaboration étroite

Il jugeait que l'ALE avec la Chine est très en deçà de tous les accords conclus récemment par la Suisse. Et qu'il permet que des biens chinois produits dans des conditions contraires aux droits humains ou au droit du travail se retrouvent dans les magasins suisses.

Les déclarations de Thomas Braunschweig sont "en grande partie fausses", assure Fabian Maienfisch, qui souligne que le SECO et le DFAE ont collaboré étroitement en vue de cet accord.

ats/pym

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