Durant l’été 2017, l’Office fédéral de la sécurité alimentaire (OSAV) a analysé 461 yaourts et 199 müeslis sucrés.
Par rapport à la précédente analyse menée à l'automne 2016, les résultats sont réjouissants. L'engagement volontaire des entreprises a fonctionné. Les yaourts contiennent en moyenne 9 grammes de sucre ajouté par 100, soit 3% de moins. Si l’on ne considère que les entreprises s'étant engagées dès 2015, cette réduction est de l'ordre de 4,5%.
Produits pour enfants plus sucrés
Dans le cas des céréales, la baisse frôle les 5%, avec au final en moyenne 16,3 grammes de sucre ajouté par 100 g. Là encore, la réduction est plus forte (8%), si on ne tient compte que des entreprises volontaires.
Le tableau est moins rose côté céréales pour petit-déjeuner: les produits pour enfants sont nettement plus sucrés (24,6 grammes par 100 g). Il n’en existe d'ailleurs aucun ne contenant pas de sucre ajouté. Alors que sur toute la gamme des müeslis, on compte un produit sur dix sans sucre.
Réduire encore
Une troisième analyse sera menée à la fin de l'année. D’ici là, il est prévu de réduire encore le sucre ajouté de 2,5% en moyenne dans les yaourts et de 5% en moyenne dans les müeslis.
Le Conseil des Etats s'est récemment prononcé contre une taxation des produits trop sucrés. La majorité a préféré miser pour l'instant sur les démarches volontaires de l'industrie alimentaire.
ats/pym