"On ne va pas se débarrasser du livre", assure Isabelle Falconnier

"Ce n'est pas qu'il y a la magie du livre... c'est qu'il fait partie de notre vie. Hier, aujourd'hui et demain", estime la présidente du Salon du livre mardi dans La Matinale de la RTS, peu avant l'annonce de la programmation de l'événement. "On ne va pas se débarrasser du livre", assure-t-elle, balayant l'image d'un objet souvent annoncé moribond.

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"Le livre, c'est drôlement sexy"

"Nabilla écrit des livres! Cela prouve que même si l'on est une personnalité du monde de la télévision ou du web, on continue à passer par l'objet livre si l'on a envie de s'adresser à son public d'une manière différente, un peu plus intime, plus proche...", souligne Isabelle Falconnier.

Elle rappelle que le Salon du livre rassemble aussi "de grandes figures intellectuelles et littéraires", mais juge "important qu'il y ait des prescripteurs du monde des adolescents, qui montrent que le livre, c'est drôlement sexy!"

Joël Dicker, "un bon moteur"

Le Salon du livre met aussi en avant les auteurs suisses. Cette année, il mettra notamment le Valais à l'honneur. Mais impossible de passer à côté du phénomène genevois Joël Dicker, qui vient de sortir un nouvel ouvrage, "La Disparition de Stéphanie Mailer".

Aux yeux d'Isabelle Falconnier, Joël Dicker est "une excellente nouvelle pour la Suisse romande. Il montre que c'est possible d'être un jeune auteur genevois, d'écrire à Genève, et d'être aimé et suivi par des milliers de lecteurs dans le monde, d'être traduit dans plusieurs langues..."

"On a besoin d'exemples", ajoute-t-elle. "Cela crée des jalousies, mais c'est un bon moteur".

Pour elle, l'auteur de "La Vérité sur l'affaire Harry Quebert" a aussi un autre talent: "il maîtrise l'art de la communication, il a compris qu'être écrivain, cela ne consiste pas seulement à écrire des livres tout seul chez soi".

Propos recueillis par Romain Clivaz

Adaptation web: Jessica Vial