La nouvelle concession, dont la procédure de consultation se termine jeudi, devrait entrer en vigueur début 2019 et s'étendre jusqu'en 2022. L'Office fédéral de la communication (OFCOM) veut préciser les contours du mandat de service public de la SSR.
A l'avenir, la SSR doit investir au moins la moitié de ses recettes provenant de la redevance dans sa mission d'information. Elle le fait déjà, mais ce principe serait désormais ancré dans la concession.
Assurance qualité
Dans le sport et le divertissement, la SSR doit travailler davantage avec des partenaires privés, au moyen de modèles fondés sur le contenu partagé. Elle sera tenue d'entretenir un dialogue permanent avec le public et d'instaurer un système d'assurance qualité.
Cette mouture serait ensuite abrogée dès la mise en vigueur de la nouvelle concession, laquelle sera réglée par la nouvelle loi sur les médias électroniques. Ce texte, qui doit remplacer la loi sur la radio et la télévision, devra encore être soumise au Parlement.
ats/cab
Calendrier critiqué à droite
La concession anticipe des changements qui devraient d'abord être discutés au Parlement, relèvent le PBD, le PLR et l'UDC. Les partis font allusion à la loi sur les médias électroniques qui devrait être mise en consultation d'ici le milieu de l'année 2018.
Les trois partis réclament que l'actuelle concession soit prolongée pour une durée déterminée.
Le PS, le PDC et les Vert'libéraux approuvent en revanche le calendrier. Ils considèrent la nouvelle concession comme une étape intermédiaire dans les débats sur la nouvelle loi sur les médias électroniques.
Le PDC salue en particulier le fait que la SSR soit tenue à des exigences de qualité élevées et qu'elle doive se distancier clairement des fournisseurs privés.
Le PS relève l'importance de l'information et de l'obligation faite à la SSR d'y consacrer la moitié des recettes de la redevance.