Une majorité d'assistances au suicide effectuées ont eu lieu à domicile, à raison de 250 cas contre 36 en EMS, hôpital ou foyer. Les femmes représentent 54,9% de ces personnes, contre 45,10% d'hommes.
Si leur nombre était plutôt stable entre 2015 et 2016, il a bondi de 70 cas en 2017.
L'Association pour le droit de mourir dans la dignité (Exit) a reçu 455 demandes d'assistance au suicide l'année passée, dont 437 ont été acceptées, 10 refusées et 8 sont en attente.
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Une majorité dans le canton de Vaud
Avec 124 suicides assistés, c'est le canton de Vaud qui a enregistré le plus grand nombre de cas en 2017, suivi de Genève (67), le Valais (36), Neuchâtel (27), Fribourg (19), Berne (7) et finalement le Jura (6).
Selon David Beck, vice-président d'Exit Suisse romande, les suicides assistés sont plus fréquents dans les cantons urbains, "où les gens sont moins tenus par les règles communautaires ou religieuses. Dans l’anonymat des villes, la pression sociale disparaît".
Après l'adoption d'un contre-projet en 2012, Vaud est devenu le premier canton suisse à inscrire l'assistance au suicide dans la loi. Cinq ans après, le nombre de cas dans les EMS de ce canton est resté stable (entre 9 et 10 cas par année).
Le canton de Neuchâtel a déjà légiféré en la matière. Genève devrait prochainement se prononcer.
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Le cancer comme cause principale
La principale pathologie à l'origine des suicides assistés l'an passé a été le cancer, avec 115 cas. Sont ensuite cités les polypathologies invalidantes (83), neurologiques (30), respiratoires (20) et cardio-vasculaires (20).
Enquête: Manon Germond
Adaptation web: Mouna Hussain