L’idée fait partie du plan d’action national de lutte contre la radicalisation et l’extrémisme violent, comme l'annonçait dimanche la NZZ.
Nonante-trois personnes ont quitté la Suisse ces dernières années pour aller faire la "guerre sainte" en Syrie, en Irak, en Somalie, en Afghanistan ou au Pakistan. Jusqu'ici, on sait que 29 de ces combattants sont morts sur place, et 16 sont de retour en Suisse.
Rassembler les compétences
Comment les prendre en charge, comment se préparer à l'éventuel retour des 48 autres qui manquent à l'appel, et que faire de ceux qui se sont radicalisés en Suisse sans quitter le pays?
Ces questions occupent aussi bien les autorités d'exécution des peines que celles chargées de réintégrer les combattants islamistes dans la société. Le groupe d’experts devra rassembler les compétences, les expériences, et les partager avec les cantons. Ces derniers devront de leur côté se doter de personnel qualifié et d’un concept pour la réinsertion.
Délégué du Réseau national de sécurité, André Duvillard confirme la création ces prochaines semaines par le Conseil fédéral de cette cellule "retour du djihad" qui s’inscrit dans le plan d’action national destiné à renforcer la lutte contre le terrorisme.
Alain Arnaud/kkub