Le Tribunal fédéral (TF) confirme une décision de la justice vaudoise. Il déboute ainsi la plaignante, qui refusait de payer les frais liés à l'interruption d'une grossesse extra-utérine.
Celle-ci invoquait l'exemption prévue dans la Loi sur l'assurance-maladie (LAMal) pour les prestations prodiguées avant la 13e semaine de grossesse.
Pas une grossesse à risques
Début 2017, la femme enceinte s'était rendue dans une clinique à la suite de saignements et de douleurs. Une grossesse extra-utérine avait été diagnostiquée et une interruption avait dû être provoquée. L'assurance-maladie avait réclamé le remboursement des frais (1654 francs) à sa cliente qui avait une franchise annuelle de 2500 francs.
Pour les juges de Mon Repos, la grossesse extra-utérine, même si elle peut mener à la mort de la femme, n'est pas considérée comme une grossesse à risques. Dans un tel cas, la complication est déjà survenue et c'est son apparition qui nécessite une consultation puis une intervention médicale.
ats/dk
Les frais de grossesse sont exemptés de franchise
L'exception à la participation aux frais - par la franchise et la quote-part - porte sur les contrôles effectués avant la 13e semaine de grossesse.
Passé cette échéance et jusqu'à la 8e semaine après l'accouchement, toutes les prestations prodiguées à une femme enceinte, même celles qui sont sans rapport avec la grossesse, sont concernées par cette exemption.