Cet argent permettra par exemple de financer la constitution d'un pool d'experts nationaux aidant cantons et communes à désengager et réintégrer les personnes radicalisées.
Des subventions pourront aussi aller à des programmes initiés par les cantons et les communes ainsi que par des organisations non gouvernementales. Ces ONG devront avoir leur siège en Suisse et les mesures prévues être réalisées intégralement en Suisse.
Impliquer tous les acteurs
La Confédération, les cantons, les villes et les communes s'étaient déjà mis d'accord en décembre sur un plan national d'action. Chaque canton est appelé à instaurer une autorité pour la réintégration des personnes radicalisées. Tous les acteurs, de l'enseignant au policier, doivent être impliqués dans la prévention du terrorisme.
Les demandes de soutien financier peuvent déjà être déposées en 2018. Une structure de suivi qui rassemble tous les acteurs de la Confédération et des cantons sera créée.
Enfin, des interventions ciblées peuvent être envisagées auprès des jeunes en situation difficile. Des contre-discours à la propagande devraient être proposés sur Internet. Des initiatives ont déjà été lancées, comme à Genève: réseau de "référants" dans les écoles, formation pour les imams à l'Université ou encore prolongation de la formation obligatoire jusqu'à l'âge de 18 ans.
>> Sujet traité dans le 12h45 de la RTS mercredi
ats/ta