Le Conseil fédéral ne "s'immisce" pas dans la campagne pour Sion 2026

Les Valaisans doivent se prononcer sur la candidature de Sion le 10 juin prochain et s'ils disent non, c'est tout le projet qui tombe à l'eau. Or, selon le sondage publié mardi par la RTS, une majorité d'entre eux ne veut pas de ces Jeux d'hiver.

>> Lire : Près de 60% des Valaisans diraient non au crédit pour Sion 2026

Mais le ministre des Sports se défend de toute ingérence avec cette annonce faite à moins de vingt jours du vote. "Le Conseil fédéral ne fait pas déjà de la politique-fiction", assure Guy Parmelin. "Je n'ai pas l'intention - au nom du Conseil fédéral - de m'immiscer dans une campagne en cours au niveau cantonal." Le conseiller fédéral refuse par ailleurs de réagir au sondage.

Le conseiller fédéral justifie l'annonce faite mercredi par des contraintes temporelles: "Le calendrier est extrêmement serré et il n'est pas encore sûr que le Conseil fédéral tienne une séance le 15 juin." Il souligne par ailleurs qu'il n'y a rien de nouveau, dans le message, par rapport à ce qui avait été préparé suite à la consultation. "Et le Parlement peut ainsi commencer son travail immédiatement après le vote de principe des Valaisans."

Des risques "limités et délimités"

"Par ce geste", dit encore Guy Parmelin, "le Conseil fédéral confirme que c'est un bon projet, qu'il est cadré, que les risques sont limités et délimités, et que l'on peut aller de l'avant."

Le Conseil fédéral n'écarte pas, du reste, la possibilité que les Jeux reviennent moins cher. Le montant proposé est par ailleurs "une offre claire", précise le ministre des Sports. "C'est une offre qui faite, à prendre ou à laisser",

Si les Valaisans disent non le 10 juin prochain, le message du Conseil fédéral sera nul et non avenu et le Parlement ne s'en saisira pas.

oang avec Muriel Ballaman