"L'UNRWA, l'Agence de l'ONU pour les réfugiés palestiniens, joue un rôle clé pour maintenir la stabilité dans la région et pour le combat contre la radicalisation", indique Ignazio Cassis dans une réponse officielle adressée à plusieurs parlementaires, principalement de gauche.
Ces derniers s'étaient émus de voir le ministre des Affaires étrangères critiquer l'UNRWA, dirigée par le Suisse Pierre Krähenbühl. Le conseiller fédéral souligne que, malgré ses déclarations, la Suisse poursuit son soutien à cette agence.
Changement de discours
Ces nouvelles déclarations s'éloignent de celles tenues par le Tessinois dans la presse il y a deux semaines. Ignazio Cassis avait en effet décrit l'UNRWA comme un "obstacle à la paix" et avait qualifié le retour des réfugiés palestiniens dans un futur Etat palestinien de "rêve" irréaliste.
Sur les ondes de la RTS fin mai, le conseiller fédéral avait ensuite maintenu sa position, affirmant que ses propos devaient servir à "lancer le débat".
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Vives réactions
Plusieurs personnalités politiques ont réagi aux propos du ministre PLR, dont l'ancienne conseillère fédérale socialiste Micheline Calmy-Rey qui l'a comparé au président américain Donald Trump.
"Evoquer ses états d'âme dans un tel contexte n'aide pas à la résolution du conflit israélo-palestinien", a déploré l'ex-ministre sur les ondes de La Première.
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De son côté, le conseiller national Carlo Sommaruga (PS/GE) a estimé qu'Ignazio Cassis "nuisait à la réputation de la Suisse" et qu'il avait compromis la candidature helvétique au Conseil de sécurité de l'ONU, prévue en 2022.
En outre, certains cadres des Nations unies se sont également plaints auprès de la mission suisse à New York, notamment les représentants de la Jordanie et du Liban.
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hend avec Thibaut Schaller