Derrière ce texte, publié mardi dans la Feuille fédérale, figurent la présidente de la Fondation Franz Weber, Vera Weber, le conseiller national Bastien Girod (Verts/ZH) ainsi que Sentience Politics. Chaque année en Suisse, 50 millions d’animaux terrestres sont élevés et abattus dans des conditions atroces, fait valoir cette association.
Et d'ajouter que l’élevage industriel accélère le réchauffement climatique, aggrave la faim dans le monde et la rareté de l’eau, entraîne la résistance aux antibiotiques et viole les principes constitutionnels de protection des animaux.
Critères à fixer
La Confédération est appelée à fixer des critères sur un hébergement et des soins respectueux des animaux, l'accès à l’extérieur, l'abattage et la taille maximale des groupes par étable. La référence minimale serait le cahier des charges 2018 de Bio Suisse.
ats/gax
La Confédération est appelée à fixer des critères sur un hébergement et des soins respectueux des animaux, l’accès à l’extérieur, l’abattage et la taille maximale des groupes par étable. La référence minimale serait le cahier des charges 2018 de Bio Suisse.
L’importation d’animaux et d'aliments d’origine animale devrait aussi répondre aux nouveaux critères. L'initiative laisse un délai transitoire de 25 ans au maximum pour appliquer l'initiative. La législation d'application devrait toutefois être adoptée dans un délai de trois ans.