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1400 cheminots des CFF protestent contre des mesures d'économies

Les manifestants à Berne ont lâché des ballons en guise de protestation. [Keystone - Peter Schneider]
Les manifestants à Berne ont lâché des ballons en guise de protestation. - [Keystone - Peter Schneider]
Environ 1400 cheminots des CFF sont descendus dans la rue lundi dans plusieurs grandes villes de Suisse. Réunis à l'appel du Syndicat du personnel des transports publics (SEV), ils protestaient contre des mesures d'économies.

Les cheminots ont envoyé un message clair à la direction, qui campe sur ses positions dans les négociations sur le renouvellement de la convention collective de travail (CCT), souligne le SEV.

Le personnel a déjà fait "d'énormes sacrifices" ces dernières années, notamment avec le programme d'économies RailFit 20/30, qui vise la suppression de 1400 emplois d'ici 2020, estime le syndicat.

400 manifestants en Suisse romande

Selon le SEV, ils étaient une centaine à Genève, pas loin de 300 à Lausanne, 350 à Zurich, 300 à Olten et 150 à Berne.

Des lâchers de ballons ont ponctué les rassemblements ou les cortèges de Genève, Zurich, Olten, Berne et Bellinzone, avec l'espoir que l'un ou l'autre rejoigne le directeur Andreas Meyer, en congé sabbatique et inatteignable, ont ironisé les manifestants.

Des cartes postales étaient accrochées aux ballons, portant des revendications des employés. On pouvait aussi y lire que les exigences des CFF ne représentent que mépris à l'égard du personnel.

ats/hend

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"De la provocation"

A Zurich, les 350 cheminots se sont rassemblés devant le Musée national, près de la gare centrale, avant le lâcher de ballons. Le président du SEV Giorgio Tuti a dénoncé l'attitude de la direction. Les négociations sur la CCT ont débuté en février et elles n'ont donné "absolument aucun résultat", a-t-il dit. Elles n'ont "pas avancé d'un millimètre".

Les négociations ont été prolongées jusqu'en septembre. Si elles ne donnent aucun résultat, il faut s'attendre à de nouvelles manifestations de protestation, a-t-il prévenu. Giorgio Tuti a aussi critiqué le directeur Andreas Meyer. Il a pris un congé sabbatique et dans le même temps il veut supprimer une semaine de vacances pour les plus de 60 ans: "c'est de la provocation", selon lui.