Cette baisse, qui a atteint 16% entre 2016 et 2017, s’explique surtout par la réduction des ventes de médicaments vétérinaires administrés avec les aliments afin de traiter des troupeaux entiers d’animaux de rente.
L'OSAV se félicite en premier lieu de la réduction de 20% en un an de la vente d'antibiotiques dits critiques, soit ceux de première priorité tant pour la médecine humaine que pour les autres espèces animales.
Une inquiétante résistance aux antibiotiques
Dans son rapport annuel, l'OSAV constate que les mesures mises en oeuvre semblent porter leurs fruits. Depuis 2016, il est en effet interdit de remettre des antibiotiques critiques à titre de stocks. Des traitements préventifs ou des traitements sans consultation du vétérinaire sont ainsi exclus.
Sachant les menaces que fait peser la résistance aux antibiotiques sur la santé humaine, on comprend l'intérêt d'une consommation mesurée d'antibiotiques, y compris par d'autres espèces, précise encore l'office.
ats/boi
Une banque de données
Le palier suivant vise à savoir comment sont effectivement utilisés les antibiotiques en médecine vétérinaire. Pour ce faire, une banque de données sera opérationnelle dès l'année prochaine, souligne l'OSAV.
Ces données permettront d’identifier les problèmes spécifiques, de les traiter par des mesures ciblées sur la base d’informations précises, et d’évaluer l’impact des mesures prises.