La fondation romande SourdAveugles, dont l’unique centre est à Monthey, en Valais, a pour objectif de sortir 31 personnes souffrant de surdicécité de leur isolement. La première étape consiste à trouver un mode de communication.
Exemple avec Fanny, 17 ans, qui est née avec une surdité et une vision extrêmement réduite. "Il faut essayer de capter des éléments qui nous permettent d’entrer en contact avec elle, mais c’est vrai que c’est toujours difficile", explique dans le 19h30 de la RTS Laurence Thomas, enseignante spécialisée au centre des Marmettes.
Objectif: insertion dans la vie sociale et active
Le centre est une bouée de sauvetage pour ses pensionnaires. En effet, aujourd’hui, de nombreuses personnes souffrant de surdicécité sont placées à tort dans des institutions pour troubles mentaux.
Aux Marmettes, les personnes en situation de handicap sont stimulées, afin de les aider à s’insérer dans une vie active et sociale.
"Je réalise ma chance"
"Je réalise la chance que j’ai eue", avoue Ergesa. "Si je n’avais pas eu cette prise en charge, j’aurais été dans une institution dès le départ où je n’aurais pas été stimulée", poursuit-elle.
Et la jeune femme de 20 ans n'entend pas s'arrêter là: "Le but c’est que je puisse un jour avoir un appartement et un travail".
La majorité des personnes atteintes de surdicécité sont touchées en vieillissant, suite à une maladie ou un accident. Mais de plus en plus de cas sont constatés dès la naissance. Il s'agit souvent de grands prématurés.
Sujet TV: Rafaël Poncioni
Adaptation web: rens