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Diplôme helvétique en poche, un étranger sur deux reste en Suisse

Des étudiants en économie à l'Université de Fribourg. [Keystone - Martin Rütschi]
Des étudiants en économie à l'Université de Fribourg. - [Keystone - Martin Rütschi]
Un étranger sur deux ayant obtenu un master dans une haute école helvétique est toujours présent en Suisse deux ans après avoir terminé ses études. C’est ce que montre une étude pilotée par l’Université de Neuchâtel (UniNE).

Avec un effectif de 33'000 étudiants étrangers, soit 17% de population estudiantine, la Suisse se place sur le podium des destinations favorites, derrière la Nouvelle-Zélande (21%) et la Grande-Bretagne (18%).

Son attrait peut s’expliquer par un excellent système d’éducation tertiaire à un prix relativement bas comparé à d’autres pays. Commerce et administration, arts, sciences sociales et ingénierie sont les domaines d’étude les plus prisés.

Eviter l'exode des cerveaux

"De tous les étudiants internationaux diplômés au niveau master en 2012 en Suisse, près de la moitié était toujours en Suisse deux ans après l'obtention du diplôme", explique Annique Lombard, géographe qui achève un doctorat à l'UniNE.

Quant à ceux qui retournent dans leur pays d’origine, ils y rapportent des compétences précieuses. "Il faut s’en réjouir, car même si la mobilité doit être encouragée, l’exode des cerveaux est à éviter", conclut la spécialiste.

ats/dk

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Le pôle de recherche national consacré aux études de migration et de mobilité - baptisé "nccr - on the move" - fête vendredi ses quatre ans d'activité et entame une deuxième phase de même durée, a indiqué jeudi l'UniNE.

Au niveau mondial, cinq millions de personnes poursuivaient en 2015 des études ailleurs que dans leur pays d’origine, un chiffre qui a doublé par rapport à l’an 2000, selon l’OCDE.