Selon le professeur de sociologie genevois Philippe Wanner, presque 25'000 enfants et jeunes entre 9 et 25 ans rempliraient pourtant les critères de cette naturalisation simplifiée, mais leur intérêt pour le passeport suisse reste tout relatif.
Entraves administratives, coûts de la démarche, motivation ou service militaire obligatoire sont quelques-unes des raisons qui expliquent ce phénomène.
Fin d'un "effet d'euphorie"
Pour Philippe Wanner, la moyenne s’établira à quelque 150 naturalisations facilitées par an. Passé un certain "effet d'euphorie" après l'instauration d'une telle mesure, l'intérêt va décroître.
L'UDC demeure de son côté persuadée que des "nationalisations massives" menacent. Le conseiller national argovien Andreas Glarner estime que les "chiffres vont augmenter, le pire est à venir".
ats/ebz