Pour l'heure, la météo est idéale, se félicite Nicolas Pasquier, chef de projet général des travaux. Mais l'entreprise, dont le budget atteint 41 millions de francs, est de taille.
Les 600 ouvriers, maçons et ingénieurs ont deux mois pour tout transformer. Il faut remplacer 35'000 tonnes de ballast, 20 kilomètres de rail et 8 aiguillages. Sans compter trois gares à mettre aux normes.
Les tunnels de Grandvaux et de Puidoux-Chexbres seront assainis. Les CFF profitent aussi de l'occasion pour améliorer l'évacuation des eaux qui posent de gros problèmes aux lignes et à leurs soubassements. L'interruption va durer jusqu'au 26 août.
Sécurité des ouvriers renforcée
Ce chantier, le premier à fermer totalement un axe principal, est aussi gage de sécurité pour le personnel, puisque aucun train ne circule et que le courant électrique de 15'000 volts a été coupé, soit les deux risques majeurs de ces situations.
Pour les passagers touchés dans leurs déplacement, les CFF renseignent depuis plusieurs semaines les voyageurs sur les inconvénients et les solutions de remplacement.
"Nous avons eu quelques retours de gens qui nous demandaient comment ça fonctionnait, explique dans le 12h45 Frédéric Revaz, porte-parole des CFF. On les aiguille vers le site cff.ch/puidoux et on leur rappelle l'importance de mettre à jour le système d’exploitation de son téléphone. À ce jour, un millier de personnes se sont inscrits au projet pilote de dédommagement."
Pascale Defrance / mh avec ats