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La Suisse participe au Fonds européen pour la sécurité de l'espace Schengen

Le FSI doit soutenir les Etats qui supportent des coûts élevés pour assurer la protection de leurs frontières extérieures de l'espace Schengen.
Le FSI doit soutenir les Etats qui supportent des coûts élevés pour assurer la protection de leurs frontières extérieures de l'espace Schengen.
La Suisse va participer au nouveau Fonds pour la sécurité intérieure (FSI-Frontières) de l'espace Schengen. Elle a ratifié mardi l'accord additionnel avec Bruxelles qui règle la contribution financière de la Suisse, soit 20,6 millions par an.

La Suisse  sera effectivement associée au FSI à partir du 1er août, souligne le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) dans un communiqué.

Cet accord règle concrètement la participation financière de la Suisse au FSI. Ce dernier prend le relais du défunt Fonds pour les frontières extérieures, auquel la Suisse a participé de 2009 à 2013.

Soutenir les Etats aux frontières extérieures

Cet instrument permet de soutenir les Etats qui supportent des coûts élevés pour assurer la protection de leurs frontières extérieures, comme l'Italie ou la Grèce, ou qui accueillent des aéroports internationaux importants. "La Suisse tire profit, en qualité d’État associé, du renforcement de la sécurité sur tout le territoire de l’espace Schengen", précise le SEM.

Pour 2014-2020, une enveloppe de 2,76 milliards d'euros a été fixée en vue de mettre en place le fonds (contributions des Etats associés non incluses). La Suisse devra verser 144 millions de francs sur sept ans, soit 20,6 millions par an.

ats/mre

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