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Prévus en juin, les tests de dépistage du sida à domicile ont du retard

SIDA : La mise sur le marché de tests de dépistage pour le VIH victime d'un faux départ
SIDA : La mise sur le marché de tests de dépistage pour le VIH victime d'un faux départ / 19h30 / 2 min. / le 25 juillet 2018
Le 18 juin dernier, la Confédération annonçait la mise sur le marché du nouveau test de dépistage du VIH sans prescription. En réalité, il ne sera disponible qu'en septembre, a appris mercredi la RTS.

Ils auraient dû apparaître en pharmacie le 18 juin dernier, mais restent toujours introuvables. Les auto-tests qui promettaient un accès facilité au dépistage du virus du sida ne devraient être livrés en pharmacie qu'en septembre, révèle mercredi la RTS.

Interrogées, plusieurs firmes pharmaceutiques confirment être sur le coup, sans toutefois être encore prêtes à une commercialisation.

"La préparation des emballages, des notices et d’autres outils d’informations (...) nécessite un certain temps de préparation. L'annonce de Swissmedic n’était pas coordonnée avec les entreprises en train de préparer le lancement d’un auto-test", précise Mepha.

"Un léger couac de communication"

De son côté, l'Office fédéral de la santé public (OFSP) reconnaît un "léger couac de communication", mais se distancie des retards de l'industrie pharmaceutique.

"Il faut laisser fonctionner le marché et ça va fonctionner. On ne doute pas que, d’ici quelques semaines, ces tests seront disponibles partout", estime Daniel Koch, responsable de la division Maladies transmissibles à l'OFSP, qui rappelle qu'il existe d'autres moyens de se faire dépister en Suisse.

Flore Amos

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Les milieux de la santé impatients

Les milieux de la santé et de la prévention regrettent ce faux-départ, puisqu'ils attendaient avec impatience cet auto-test.

"On voudrait qu’il soit largement utilisé, que tout le monde sache où aller l'acheter, comment l'utiliser, auprès de qui demander conseil. Et j’ai l’impression que ce qu’il s’est passé fait que personne ne sait comment répondre ces questions", regrette Alexandra Calmy, responsable de la consultation VIH/sida aux Hôpitaux universitaires de Genève.