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Actions devant les imprimeries de Tamedia pour un retour dans la CCT

Un manifestant réclame le retour de Tamedia dans la CCT lors d'un rassemblement devant un centre d'impression de Tamedia, le 25 juillet 2018 à Bussigny. [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Un manifestant réclame le retour de Tamedia dans la CCT lors d'un rassemblement devant un centre d'impression de Tamedia, le 25 juillet 2018 à Bussigny. - [Keystone - Jean-Christophe Bott]
Le personnel des imprimeries de Tamedia, appuyé par le syndicat Syndicom, a réclamé mercredi le retour de l'éditeur dans la Convention collective de travail (CCT), à laquelle il n'est plus soumis depuis 2016.

Des actions se sont tenues mercredi devant les centres d'impression de Bussigny (VD), de Berne et de Zurich. Au total, plus d'une centaine d'employés y ont participé, une quarantaine à Berne et Zurich, ainsi que 35 à Bussigny.

"Nous avons distribué des tracts et discuté du thème de la CCT avec le personnel qui entrait ou sortait du travail", a expliqué Angelo Zanetti, secrétaire central de Syndicom. Il s'agit de la première protestation de ce type. Une idée des commissions du personnel, selon le syndicaliste.

Crainte d'une renégociation biaisée

Depuis 2016, le personnel n'est plus soumis à la CCT de l'industrie graphique, mais à un règlement d'entreprise qui doit être renégocié fin 2018. Or, ce dernier risque d'être "adapté aux souhaits de Tamedia", s'alarme A.Zanetti, car les négociations se feront sans les syndicats.

Syndicom craint notamment que l'éditeur ne réduise les suppléments pour le travail en équipe. Il en appelle désormais à la responsabilité de Tamedia.

ats/jop

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La CCT, une garantie pour les employés

La convention collective de travail représente une sécurité pour les employés. Elle règle des questions importantes comme les suppléments pour le travail en équipe, les vacances, les indemnités journalières en cas de maladie ou encore les salaires minimaux.

"Qu'une entreprise comme Tamedia, qui devient presque monopolistique, ne soit pas dans la CCT, c'est un scandale", dénonce ainsi Angelo Zanetti.